A LAUDES. HYMNE. Reine glorieuse et sacrée, Qui te sieds au-dessus des cieux, Et pour nourrir sur terre un Dieu qui t'a crée, Lui donnas de ton sein le nectar précieux; Ce qu'Ève fit perdre à sa race, Par ta race tu nous le rends : Par toi notre faiblesse au ciel trouve enfin place; Par toi sa porte s'ouvre aux fidèles mourants. Porte du monarque céleste, Porte des immenses clartés, C'est par toi que la vie éteint la mort funeste z Applaudissez en foule, ô peuples rachetés. Gloire à toi, merveille suprême, Dieu par une Vierge enfanté! Même gloire à ton Père, au Saint-Esprit la même, Et durant tous les temps et dans l'éternité! ÿ. Vous êtes bénie entre les fenzmes. a. Et le fruit de votre cientre est Izän 1'. Amm-NE, Bienheureuse mère de Dieu. CANTIQUE DE ZACHARIE. (En saint Luc, 1.) Qu'à jamais soit béni le maître du tonnerre, Le souverain des rois, le grand Dieu de Sion, Qui pour nous visiter descend du ciel en terre, Et commence à nos yeux notre rédemption. Pour relever nos cœurs d'une chute mortelle, 157 I0 I5 5