A PRIME. :7; PSAUSII’. LXKXIY. Il vous a plu, Seigneur, bénir votre contrée, Ce cher et doux climat choisi sur l'univers; Et par tant de soupirs votre âme pénétrée A tiré Jacob de ses fers. Vous avez répandu les bontës d'un vrai père 5 Sur ce que votre peuple a commis de péchés; Et pour ne les plus voir d'un regard de colère, Votre amour vous les a cachés. Toute cette colère enfin s'est adoucie ; Vous avez (létourné les traits de sa fureur, l0 Et de tous les excès dont nous l'avons grossie Vous avez pardonné l'erreur. Changez si bien nos cœurs qu'elle se puisse éteindre, Qu'elle n'y trouve plus de quoi se rallumer : Sa plus foible étincelle est toujours trop à craindre 1 5 A qui ne veut que vous aimer. Pourriez-vous, Dieu tout bon, pourriez-vous sur nos têtes Tenir le bras levé (lurant tout l'avenir; Et ne quitterjamais ces foudres toujours prêtes A vo 1s ' ng et noi s punir?’ 1. xe cr 1 ' . 2o Non, non, ce vieux courroux fait place à la clémence; Il s'est évanoui pour lui laisser son tour : Vous allez rendre à tous la joie et l'assurance De voir régner tout votre amour. Ilàtez-vous de montrer en prince débonnaire 2 5 Cet ellet de pitié si longtemps attendu : Faites-nous le grand don de votre salutaire; Vous l'avez promis, il est dû. Peuple, faites silence a cette voix secrète